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Entre Kabylie, folk et musique du monde, le chanteur algérien revient avec cet album solo aux sonorités authentiques et acoustiques. Outre la guitare, ce musicien accompli assure également bon nombre de sessions sur les instruments traditionnels, omniprésents sur cet opus : t'bel, mandol, flûte à bec, banjo ou bendir. Idir y confie ses angoisses de père et de petit garçon, offre une relecture inattendue d'un titre des Who et de l'Hymne à la joie de Beethoven, loue la beauté de sa montagne, des chants de femmes et rend un hommage bouleversant à sa mère disparue.

Tout en se nourrissant de ses origines, de la culture et l'art de vivre réunionnais, comme il l'a fait dans le passé en composant Ker volkan, Ker maron et Kabar, Davy Sicard tourne une page de sa vie d'artiste et franchit le pas du chanteur engagé. Il s'inspire du maloya, le blues des esclaves et propose une musique très riche et métissée. Avec cet opus, il rend hommage non seulement à celle à qui il doit tant de succès : son île, mais surtout aux gens qui y vivent : le peuple réunionnais.